Départ de La Boulignière sous un chaud soleil et un ciel bleu, c'est parti pour une promenade "spéciale dédicace".
Nous sommes accueillies par deux bouquets de Dames d'Onze Heures (ou ornithogales en ombelle, ou encore Etoiles de Bethléem). Leur nom vient du fait qu'elles s'ouvrent quand le soleil est au zénith et se ferment dans l'après-midi, manège répété durant les trois semaines de floraison.
De la famille des asperges, elles sont toxiques, mais utilisées pour leurs propriétés diurétique, laxative et émolliente, et sont dans l'élixir des Fleurs de Bach : en période émotionnelle difficile, elles apporteraient réconfort et consolation.
Les hélianthèmes communs aussi sont bien ouverts en direction du soleil.
D'autres hélianthèmes, des Apennins ceux-là.
Visite à l'abri gravé du Parc aux Bœufs.
La photo ne lui rend pas justice, les fleurs de la cynoglosse officinale, toutes petites, sont d'un superbe rouge profond.
Cette très jolie fleur blanche tachée de pourpre noirâtre est une féverolle. C'est la première fois que nous la rencontrons et pour cause : il s'agit d'une plante cultivée et ce, depuis le Néolithique, en France pour l'alimentation du bétail, en Asie pour l'alimentation humaine.
Elle produit une petite fève (d'où son nom).
Comme toutes les légumineuses, elle a la capacité de fixer l'azote de l'air, elle n'a donc pas besoin d'engrais azoté et est utilisée elle-même comme engrais vert.
Et c'est le retour de la Benoîte urbaine, dont la racine a goût de clou de girofle.
Si les platanthères sont éparpillés, les orchis pourpres poussent en groupe de part et d'autre du chemin.
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