Sur le parking, de nombreuses plantes "nitratophiles" : la chélidoine, le sureau, le géranium herbe à Robert, le gaillet gratteron, le galéopsis tétrahit, le cerfeuil penché (mais aussi l'ortie, la benoîte, la lampsane, ...) tous prospérent grâce aux nitrates apportés par l'humain ...
chélidoine |
Sureau |
Géranium herbe à Robert |
Gaillet gratteron |
Galéopsis tétrahit |
Après ces explications, nous prenons le chemin de La Boulignière, dûment équipés de jumelles, de livres ... et d'un filet à papillons !
... que Richard va tout de suite utiliser ...
... pour capturer (en douceur !) un magnifique Robert-le-Diable !
D'une grande longévité, il fréquente les nitratophiles, c'est pourquoi nous l'avons trouvé à cet endroit.
Voici une apiacée, qui vit également dans les sols azotés, reconnaissable à sa tige rouge et dure, duveteuse : c'est le cerfeuil penché qui, comme son nom ne l'indique pas, n'a rien à voir avec le cerfeuil cultivé, il ne se mange pas.
Vous avez tou-te-s gouté au poivre d'eau ...
A gauche, l'azuré des nerpruns, à droite et ci-dessous, recto et verso, la carte géographique
La cucullie de la molène est la magnifique chenille d'un papillon de nuit marron très quelconque ...
Richard capture ce "Citron" (sur un millepertuis perforé) pour nous montrer les détails : il s'agit d'une femelle, ses yeux sont couleur "fraise-pistache". Les papillons ont des yeux à facettes qui leur permettent de se reconnaître entre espèces ; ils ont une excellente vue ...
L'aigremoine odorante est une rosacée des sous-bois à l'odeur très forte car elle a des glandes à résine sous les feuilles ; sa présence indique que le sol est plus neutre :
Aigremoine odorante |
Ce Tircis est un satyridé, papillon forestier très commun, pas mécontent de se retrouver à l'air libre !
Graminée préforestière, le brachypode des bois :
Ce cornouiller vit dans la bande calcaire qui borde le chemin sur 2 mètres de large environ :
La scorodoine ou sauge des bois n'est pas comestible :
Nous nous arrêtons pour écouter et identifier le chant du rouge-gorge (notes très aiguës au milieu de son chant qui est destructuré) et celui du pinson des arbres (en rythme : "tiens, tiens, tiens, tiens, tiens, mais où est Sébastien ?", c'est sa mélopée). Vous devrez faire appel à votre imagination, impossible de mettre les chants d'oiseaux sur le blog !
Le Chemin de Rumont présente tous les signes des vallées sèches : sol aride, pauvre en eau, peuplé de bruyères, sédums, fétuques, pins, lézards ...
Bruyère vraie |
Fétuque |
Œdipode bleu |
Sédums |
A gauche, la véronique en épi est une plante rare et protégée dans la plupart des régions, à droite, l'épipactis est une des dernières orchidées de la saison à fleurir :
La cicindelle mange des mouches, des fourmis et s'envole facilement. Celle-ci n'apprécie pas d'être prisonnière et, quand on regarde de près ses mandibules, on se réjouit qu'elle fasse moins d'un centimètre !
Avec ses grands yeux en amandes, ses antennes tigrées et ses ailes délicatement bordées d'orange, ce thécla de l'yeuse est très élégant !
Un sentier nous ramène chemin de La Guichère :
Le camérisier, avec ses feuilles opposées douces, duveteuses et ses baies positionnées en double est extrêmement toxique :
Ces feuilles entières, dentées, gaufrées, au pétiole court, sont celles du charme :Brunelle |
Tilleul |
Chèvrefeuille des bois |
Stellaires à feuilles de graminée |
Azuré |
La Sylvaine |
Le Tristan, aux ailes brun velouté, se nourrit du chèvrefeuille des bois