Nous partons à pied par le chemin de Coquibus bordé de fleurs, comme les millepertuis perforés qui commencent à s'ouvrir.
Les "perforations" des feuilles du millepertuis sont en fait de petits "sacs" d'huiles essentielles.
L'orobanche est une plante parasite qui vit sur les
racines d'une plante-hôte, ici l'orobanche de la piloselle.
Les campanules raiponces et les salsifis se mélangent joliment,
d'autant que leur taille impressionnante ne permet pas de les ignorer !
Achillée millefeuille |
Les bruyères fleurissent à leur tour. |
La capillaire des murailles, ou asplenium trichomanes, décore les rochers, telle un bijou.
Aster lancéolé |
Le nom du cynoglosse officinal ou langue de chien (du grec kunos -chien- et glossos -langue-) vient de l'aspect de ses feuilles.
Autrefois employé contre la toux, des analyses chimiques plus récentes ont montré la présence d'un cocktail d'alcaloïdes potentiellement mortel qui ont conduit à son abandon médicinal et qui explique que les herbivores n'y touchent pas.
En teinture végétale, le cynoglosse donne des couleurs grises.
Jarosse ou vesce cracca |