Aujourd'hui, nous recevons nos amis déficients visuels de l'ASDV, ce sera donc une promenade pas trop compliquée.
C'est sous un soleil très chaud que nous partons de La Boulignière.
Petite fleur sans prétention, la benoîte urbaine est reconnue pour ses vertus médicinales (astringente, elle permet de soigner les diarrhées légères et les douleurs gastriques, les jambes lourdes ou les hémorragies), d'où ses noms évocateurs : Herbe de sang, Herbe de cœur ou Herbe de fièvre.
Sa racine peut remplacer le clou de girofle (50 g de rhizomes, quelques zestes d'orange à macérer une semaine dans 1 litre de vin rouge donne une boisson aromatisée, sorte de vin chaud "sauvage").
Ses fruits crochus s'accrochent aux poils des animaux afin de propager ses semences loin de leur point de départ. Cela s'appelle l'épizoochorie.
Cet arbre gracieux est un cerisier de Sainte-Lucie (prunus mahaleb), ou faux-merisier, qui donne de petites fleurs comestibles, de même que ses jeunes feuilles. Les petites cerises noires sont, elles, amères et acides, mais les oiseaux les apprécient.
Il sert de porte-greffes dans nos jardins.
Eglantier |
Décidément, ne vous fiez pas à l'apparence. La petite sanguisorbe ou petite pimprenelle est astringente, cicatrisante et hémostatique et elle a un petit goût de concombre. Cueillez quelques feuilles, mettez-les dans une bouteille d'eau au frais et, le lendemain, vous avez une boisson rafraîchissante très agréable.
Les acacias sont bien fleuris, mais l'orage d'hier a lavé les fleurs dont le parfum est particulièrement léger aujourd'hui.
Le géranium Herbe-à-Robert, dont le nom de famille "géranium" vient du grec "geranos" qui veut dire grue, en référence à ses fruits au bec pointu.
Et voici un myxomycète qui rampe littéralement sur son support pour se nourrir et n'est donc plus classé dans les champignons. Celui-ci, "Fleur de Tan", doit son nom d'origine gauloise (tann) de son biotope préféré : l'écorce du chêne. C'est pourquoi nous l'avons trouvé sur une mousse 😏...
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