Muni d'une longue-vue qui va nous éviter de nous approcher en groupe et de piétiner, nous découvrons tout d'abord un papillon nocturne à vol diurne :
la noctuelle héliaque (Panemeria tenebrata)
... puis notre première orchidée : l'homme pendu
Sur ce bouton d'or, des cantharides officinales
Très facile à reconnaître, ce tarier pâtre (anciennement "traquet pâtre") est un oiseau remuant qui se perche à la vue pour guetter
Une araignée jaune cachée dans l'orchis pourprée attrape, sous nos yeux, une mouche !
Évident : l'orchis-singe |
Les ophrys mouches sont reconnaissables à leur large plastron :
Puis les ophrys araignées, qui portent des bretelles
Dans le champ, des parterres d'orchis pourpres. Certes, ce sont les plus courantes, mais c'est magnifique tout de même !
Cachée dans les herbes, cette très rare orchidée : l'orchis bouffon ou orchis Morion
Nous prenons un chemin ombragé pour rejoindre le second champ, sur le trajet, des muscaris à toupet,
et des géraniums sanguins.
... En haut, au soleil, des globulaires
Encore une autre orchidée, l'orchis militaire
Ces très belles fleurs jaunes tapissent le sol : ce sont des hippocrépides en toupets
Une orchidée à la couleur rose flashy, l'orchis pyramidal
Très discrète mais élégante, la vesce
Tout début de floraison pour ce mélampyre des prés
Il faudra revenir pour voir ces orchis boucs en fleurs, c'est une des plus grandes orchidées de nos régions, facile à identifier grâce à son odeur. Je vous laisse deviner.
L’œil averti de Richard lui fait repérer ce nid de guêpes polistes qui sont des guêpes pacifiques reconnaissables au premier segment de leur abdomen qui est arrondi ; elle est très fréquente en France, n'attaque pas et se nourrit de chenilles ...
Guêpe poliste |
Réséda
Très bel ophrys araignée sur un hippocrépide en toupets
Elle tapisse le sol et est comestible : la mâche ou doucette.
Très belles hampes violettes pour cette jarosse ou vesce craca.
La couleur de la sauge officinale n'est pas mal non plus ! Et le "coup de la languette" a beaucoup plu !