Covoiturage sous le soleil pour une nouvelle promenade botanique sur la Plaine de Chanfroy ...
Voici la petite pimprenelle ou petite sanguisorbe, en fleur puis fanée
La spirée filipendule, fleur parfaite pour un bouquet de mariée !
Les œillets des Chartreux foisonnent littéralement.
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Euphorbe petit-cyprès |
L'érodium à feuilles de ciguë ou érodium bec-de-grue est un petit géranium très discret poussant sur les terrains pauvres.
Campanule raiponce |
Ce n'est pas un pissenlit, mais un salsifis des prés, appelé aussi barbe de bouc ou barbouzet. Toute la plante est comestible, la racine crue ou cuite, les jeunes feuilles en salade et les boutons floraux crus ou cuits à la manière des asperges.
Anthyllide vulnéraire |
Et le toujours délicat hippocrépide en toupet dont la floraison tire à sa fin.
Les scabieuses sont de retour !
Sur les fleurs de l'épiaire droite, des lignes en pointillés rouges sur fond blanc indiquent aux butineurs la route à suivre vers le nectar ...
Toute petite, tentant de se dissimuler dans tout ce vert mais trahie par son rose flashy, l'orchis pyramidal.
Sa carapace vert brillant bien visible sur l'achillée millefeuille, et ses fémurs bodybuildés facilitant son identification, un œdemère noble.
Sur ce chardon penché, les petites bêtes dont vous devez avoir des quantités dans vos jardins et parfois sur votre linge mis à sécher sont des mélighètes.
Et toujours, partout, des vipérines ...
... qui plaisent visiblement à ce moro-sphinx, ou sphinx caille-lait (en référence à la plante, caille-lait ou gaillet vrai, sur laquelle il pond ses œufs) ou sphinx-colibri, pour son vol stationnaire identique à celui ce cet oiseau.
Le gaillet vrai, ou caille-lait, était utilisé, comme son nom l'indique, pour cailler le lait, notamment pour faire le fromage de comté.
La star de ces bouquets champêtres est la vipérine,
alliée au réséda ...
au dompte-venin...
ou aux œillets des Chartreux et aux molènes.
Et les molènes bouillon-blanc, dans toute leur splendeur !
Un cétoine doré posé comme un bijou sur la molène bouillon-blanc.
L'odeur est omniprésente tant les orchis-boucs sont nombreux !
Au ras du sol, autre mariage réussi, celui du serpolet et du sédum âcre.
Sur ce rosier rouillé, une cantharide livide ... et des mélighètes.
On dirait un savant fou qui a subi une décharge électrique, mais ce n'est qu'une graine d'anémone pulsatile.
Celle-ci, toute de vert brillant vêtue, est une cantharide officinale.
J'adore !
Délicatement parfumée (ça nous change du bouc), et joliment fleurie, la marjolaine.
Le bleu de cet argus n'est pas visible quand il est posé, d'où la photo suivante, floue (il vole très vite !) mais sur laquelle on voit bien le bleu profond.