La Boulignière

Depuis le parking de La Boulignière, le chemin des Chênes Velus, jusqu'au chemin du Nid d'Aigle qu'il faudra monter, malgré la chaleur ...

                                                       

Les mûres sont prêtes à être dégustées, nous ne nous privons pas ...

Précoces, les solidages fanent déjà !

Il y a bien un pont, mais aucune trace du ruisseau ...

Les eupatoires à feuilles de chanvre sont en pleine floraison, mais leurs feuilles molles indiquent bien qu'elles aussi ont soif !

                              

Malgré son tronc tortueux, il n'a pas échappé aux bûcherons.

                                              

                                                                            Hélianthème à gouttes

         

Curieuses, les promeneuses se demandent quel est cet arbre et ses jolis bouquets de fruits. Il s'agit d'un alisier de Fontainebleau.
Les alises sont comestibles, on en fait notamment de la confiture. Mais il semblerait qu'elle soit un peu âpre.
Par contre, on peut faire du pain d'alises :

 

300 g de pulpe d'alises - 30 cl d'eau pour diluer 4 g de levure de boulanger sèche - 1 cuillère à café de sol - 2 de sucre - 10 g d'huile d'olive
Mélangez le tout puis ajouter environ 250 g de farine. Pétrir 10 mn. Ajoutez de la farine si la pâte colle aux doigts. Laissez lever 3 heures, formez un pain, huilez, parsemez de sel et de romarin. Faire lever encore une heure puis cuire 45 mn au four. Démarrer à froid, régler sur 200° puis baisser à 170° après 15 mn. Résultat : parfum d'amande, note de pain d'épices, un délice !

 Sur la bruyère vraie, un azuré des nerpruns

Le camérisier à balais ou camérisier des haies ou chèvrefeuille des haies, dont les baies ressemblent un peu aux groseilles, est très apprécié des chèvres. Nous le leur laisserons donc, il est hautement toxique.

La berce attire toujours de nombreux insectes, comme ce Bronzé commun.

Encore un Bronzé commun (ou Cuivré) qui me regarde suspicieusement.

Je termine avec un Nacré.

PR08

C'est sous un chaud soleil que la promenade commence, nous sommes tout de suite accueillies par de nombreuses fleurs, l'aigremoine, plante médicinale et tinctoriale ...

                            

... et le panais sauvage, comestible.

Epervière

Quand on voit à quel point ces draps mortuaires ont l'air de se régaler dans cette centaurée scabieuse, ça donne envie d'y goûter ! Toutes les fleurs de centaurées sont comestibles  (ajoutez-les à vos salades) et possèdent, en outre, de nombreuses vertus médicinales.

La tanaisie est naturellement répulsive pour les punaises, puces, mouches et moustiques, mais vous pouvez aussi l'utiliser en cuisine. Elle entre dans la composition de la Chartreuse, aromatise bières ou tisanes, mais son goût est puissant, il suffit d'ajouter un brin à infuser dans une préparation au chocolat, par exemple, pour la  parfumer.

                     

Fièrement dressées, les molènes, elles aussi plantes médicinales (faites dès à présent sécher des fleurs pour boire en tisane cet hiver quand vous aurez mal à la gorge).

                                          

Sur le serpolet, on ne compte plus les papillons, ce Procris ou Fadet commun,

                       

ou cet Argus Brun ou Collier de Corail

Je vous jure que je n"ai rien fait ! J'ai même pas souri !

Il semblerait que ces jolies plumes soient des graines de campanules barbues. Si vous avez plus de précision ...

                       

Et sur la bétoine officinale, aux innombrables vertus médicinales, une petite Sylvaine

Sur les scabieuses colombaires, une magnifique Chryside aux reflets cuivrés (vous ne voyez pas bien, mais elle a le thorax turquoise et l'abdomen rouge) ou guêpe-coucou, ainsi appelée parce qu'elle pond dans le nid des abeilles solitaires. Ne pique qu'en cas de légitime défense. 

                      

                                                    

Du moine à Sainte-Marguerite

Covoiturage jusqu'au parking des 17 Virages, sur la D 64 pour une promenade qui commence sentier du Moine ...

Bétoine officinale

           

Nous avons ensuite tourné à droite sur la route Descamps.

Il y avait longtemps que nous n'avions pas vu de traces de chlorosplénium bleu-vert. En effet, c'est le mycélium de ce champignon qui donne cette belle couleur au bois.

Puis encore à droite chemin de la Hase, jusqu'au chemin de la Fontaine Sainte-Marguerite que nous prenons, toujours à droite, pour rentrer.

Très fleurs bleues, la scabieuse et la campanule ...

On dirait des petites marguerites dorées, c'est du séneçon de Jacob.

Une petite Sylvaine attend tranquillement que je la photographie.

Impossible d'avoir un doute, il s'agit de carotte sauvage, seule à avoir ce "point" brun-rouge au centre de son ombelle. De surcroît, il suffit de froisser une feuille pour reconnaître l'odeur caractéristique de la fane de carotte.

                             

Amaryllis. C'est le nom de ce papillon, pas de la plante.

Là aussi on peut se laisser guider par son nez pour reconnaître la marjolaine.

Dressées toutes deux mais pas de la même taille, la verveine et la molène bouillon-blanc