Pour nous accueillir : un buisson de genêt fleuri.
Après les coquelicots, des parterres de matricaires
Bordant le chemin, la mauve
Fleur bicolore délicatement veinée pour cette vesce cultivée
Joli nom pour cette plante dont on remarque à peine les fleurs minuscules : la pimprenelle (sanguisorba minor) est utilisée depuis l'Antiquité pour ses propriétés astringentes, antiseptiques et hémostatiques.
Et toujours le mélampyre des prés, appelé aussi millet des bois ou sarriette jaune
L'asperge est en graine, il faudra attendre l'année prochaine pour la consommer.
Sur les églantiers, de nombreux coléoptères
Le dompte-venin : au 1er siècle, Dioscoride, considéré comme le père de la pharmacologie, écrit : "les racines bues avec du vin ôtent les douleurs des tranchées et valent pareillement aux morsures des serpents. L'on emplâtre ses feuilles contre les ulcères malins de la nature des femmes et de leurs seins" (!!!). Au XVIème siècle, il est également utilisé contre la peste ou les empoisonnements. N'est plus utilisé, on se demande pourquoi ...
Si la benoîte est dite "urbaine", c'est par opposition à ses deux sœurs, la benoîte des ruisseaux et celle des montagnes. Sans doute aussi parce qu'elle est capable de pousser entre les pavés de nos villes ...
Pause près de l'observatoire du chemin des Grands Longs Vaux : le ciel est magnifique mais précurseur de pluie ...
L'averse est passée, chemin de Milly à Coquibus nous admirons les bouquets de fleurs des champs, linaire, vesce bigarrée,
... coquelicots,
... et des orchis-boucs ! Des deux côtés du chemin !