Majestueuse, une touffe de grande chélidoine qui n'a jamais aussi bien porté son nom, appelée également herbe aux verrues puisque sa sève orange est utilisée depuis des siècles en application pour brûler les verrues.
Sur les fusains, des chenilles qui provoquent des beurk ! Elles vont se nourrir des feuilles du fusain, sans que cela affaiblisse l'arbuste. Puis elles se transformeront en un petit papillon blanc tacheté, à l'image de la chenille, l'yponomeute.
Le temps n'est pas vraiment ensoleillé, mais les dames d'onze-heures sont ouvertes !
Une magnifique cépée, et on joue à cache-cache ...
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Sceaux de Salomon ... géants ! |
Le chèvrefeuille des haies ou camérisier à balai donne des baies toxiques. Il servait autrefois à fabriquer ... des balais (ah bon ?!). Il a des propriété médicinales et on peut manger ses fleurs, sucrées, en petites quantités.
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Cet arbre a des allures d'arbre aux sorcières |
La benoîte urbaine était un condiment très apprécié de nos aïeux. Sa racine a un goût de clou de girofle. Pour vous réconcilier avec cette plante quelque peu envahissante dans nos jardins, je vous donne la recette du cabillaud rôti et sauce aux racines de benoîte urbaine
Ingrédients pour 4 personnes : les racines de 6 à 8 plants de benoite urbaine - 30
cl de crème fraîche liquide - 2 grandes échalotes - 10 cl de vin blanc - 500 g
de filet de cabillaud - 1 citron bio – huile d’olives - sel - Optionnel : quelques fruits de carotte sauvage
Bien
nettoyer les racines de benoite et les hacher grossièrement.
Porter la crème liquide à ébullition. Y
plonger les racines, continuer la cuisson une minute puis couper le feu. Laisser
infuser environ 10 minutes.
Ciseler les échalotes. En garder de côté
la moitié pour garnir les filets de poisson.
Faire revenir l’autre moitié des
échalotes dans un peu d’huile d’olive. Ajouter le vin et laisser réduire de
moitié.
Filtrer la crème (bien exprimer les
racines) et l’ajouter.
Cuire jusqu’à léger épaississement.
Saler.
Débarrasser les filets de poisson des
arêtes, les couper en 4 portions égales et poser dans un plat de cuisson. Couper
les deux extrémités du citron et couper le citron en tranches qui serviront à
la décoration du plat.
Récupérer les extrémités et y prélever le
zeste que vous hachez.
Déposer sur les filets de poisson
l’échalote ciselée, le zeste de citron haché et, si vous avez, des fruits de
carotte sauvage (à défaut des graines de fenouil, de l’aneth ou du thym
citron).
Verser un filet d’huile d’olive.
Cuire le poisson au four à 180° pendant
environ 15 minutes.
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Hanneton |
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Parterre bleu des véroniques petit-chêne |
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Cynoglosse officinale |
On les croyait complètement morts, les rhododendrons du chemin de Coquibus repartent du pied !
Chemin des Grands Longs Vaux, des orchidées, la première rencontrée est un platanthère.
Puis, à droite et à gauche du chemin, des orchis pourpres, elles aussi d'une taille respectable !
Et puis plusieurs limodores à feuilles avortées, hélas pas encore fleuris, on dirait plutôt des asperges ...
Un orchis pourpre étourdi, il a oublié ses taches !
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Dompte-venin |
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Hélianthème des Apennins |
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Stellaires langue-d'oiseau |
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