A noter !

Départ des promenades du coin de la rue de Ganay et du boulevard du Maréchal Lyautey à Milly le mercredi à 14 heures toute l'année et le lundi à 14 heures également, mais uniquement de mars à octobre (hors période de chasse).
En raison des contingences sanitaires actuelles, les promenades sont sur inscription uniquement.

Pour nous contacter :
promenonsnousdans@gmail.com
Catherine Legendre : 06 11 20 15 05
Arlette Weber : 06 85 15 46 82

Si vous aussi avez des photos de la forêt de Fontainebleau (paysages, flore, faune) particulièrement jolies, drôles ou insolites que vous aimeriez partager, envoyez-les nous et nous les publierons pour que chacun-e puisse les admirer en cliquant ici

Au cours de nos promenades, nous avons essayé d'identifier la flore particulièrement riche que nous avons pu rencontrer. Retrouvez-la ici.

Et pour en savoir un peu plus sur ce qui se passe dans la forêt domaniale...

Sauvages comestibles

Promenade guidée par François qui va nous montrer quelle plante peut être mangée ... et laquelle éviter ...
Nous nous arrêtons en voiture juste après le rond-point de la route de Gironville :


... et tout de suite, voici de quoi nous régaler : à gauche, le panais sauvage (qui se consomme comme le panais cultivé), à droite, la berce : les jeunes tiges sortant de terre se font cuire à la vapeur ou dans un grand volume d'eau salée et se consomme comme des bettes. Les inflorescences encore en boutons se cuisent et se consomment comme des asperges. Les jeunes feuilles se préparent comme des épinards :

 Voici le lierre terrestre (rien à voir avec le lierre qui, lui, est toxique) : de la même famille que le romarin, la sauge ou la menthe, il s'utilise en aromate
         

                        
Ci-dessus, le pissenlit, ci-dessous la porcelle enracinée : tous deux comestibles, crus ou cuits
                             

                                        
Le gaillet mollugine : les jeunes pousses des gaillets (vous en avez dans le jardin, avec ses petites feuilles en rosace, ils'étale au sol et vous colle aux doigts quand vous voulez l'arracher) sont comestibles

 L'origan (ou marjolaine, au choix) : en assaisonnement :
                                   

                     
Le salsifis (boutons, tiges à consommer) se reconnaît facilement à sa fleur semblable à celle du pissenlit, mais jaune rayée de pourpre :



















A manger : les sommités fleuries de l'achillée millefeuille :

             
                  A gauche, l'achillée, à droite, le trèfle dont la fleur est sucrée !

La coronille variée : belle, mais toxique, voire mortelle :

Le coquelicot : rosette, jeunes feuilles en légume sauté :

A gauche, le millepertuis : à utiliser en baume pour soigner les coups de soleil, les brûlures, à droite, une orobanche














Très discrète, la petite sanguisorbe (ou petite pimprenelle) : les feuilles -sans la tige- peuvent parfumer un fromage blanc auquel on aura ajouté de l'ail

Orchis bouc
 Troène : toxique
                     

Autre orchidée : l'ophrys abeille
Les différentes graminées, si elles ne peuvent pas être mangées, permettent de produire des sons divers et variés !

Le géranium sanguin n'est pas comestible, mais on peut utiliser les feuilles du pélargonium (géranium cultivé) pour parfumer du lait dont on fait des crèmes-dessert

Le tamier : c'est une liane dont on peut cuisiner les jeunes pousses avec de l'huile d'olive, de l'ail, du citron pour faire une sorte de "pesto" à tartiner à l'apéritif (ATTENTION : les baies et le reste de la plante sont toxiques ! autre nom : raisin du Diable)


 Ci-dessus : délicieuses fraises des bois, ci-dessous, le faux-fraisier ou fraisier des Indes, pas comestible voire toxique, faciles à différencier : fraisier : fleurs blanches, fruits qui pendent vers le bas en tout de tige, faux-fraisier : fleurs jaunes, fruits dresses au-dessus d'une collerette
La fougère aigle : les jeunes pousses (les petites crosses de 10 cm qui sortent du sol) se consommes bien cuites après nettoyage et rinçage : ATTENTION : les fougères adultes sont toxiques
                  
Bon, passons maintenant de la théorie à la pratique ...
                           
... c'est l'heure de la dégustation. Sur une nappe blanche, s'il vous plait !

De gauche à droite : tartare de berce, pesto de berce, confit de berce, condiment fleuri (c'est moi qui donne les noms), lentilles corail aux orties ; deux boissons : une au lierre terrestre, l'autre au sureau (recettes ci-dessous)
                       
et des petites galettes de sarrasin pour tartiner ...
                     
 















Chacun-e goûte ... et se régale ! Les avis sont partagés, l'une préfère ceci, l'autre, cela, mais tout est bon ! R-a-v-i-e-s ! Merci François !

Recettes :
Tartare de Berce
Hacher de jeunes feuilles – arroser avec du jus de citron, du sel, de l’huile d’olives et triturer à la main. Mettre au réfrigérateur – déguster

Berce cuite
Faire revenir un oignon, ajouter la berce coupée en longues tranches – ajouter de l’ail, de la purée de cacahuète (ou de sésame)  - sel – poivre – ajouter de l’eau pour diluer la purée de cacahuètes afin d'obtenir une texture type "sauce"

Confit de berce
500 g de tiges grosses et rouges – éplucher à l’économe – casser les tiges pour défibrer – ajouter 200 g de sucre – laisser dégorger – porter à ébullition puis laisser reposer (2 à 3 cuissons) 

Condiment fleuri 
Du fromage type Feta (mais de vache) écrasé avec du lait – hacher finement de l’achillée, de l’origan et des fleurs de ciboulette à ajouter + sel et poivre – mettre au frais

Lentilles corail aux orties
Faire revenir un oignon auquel on ajoute des lentilles corail + une pointe de cumin
Porter à ébullition 1 volume ½ d’eau pour un volume de lentilles revenues – couvrir et mettre à feu très doux jusqu'à absorption du liquide (si ça attache, éteindre et couvrir pour laisser l’humidité retomber, ça donne un petit croustillant)
Hacher et rouler très finement des pointes d’orties – ajouter huile, un jus de citron – bien mélanger et mettre au frais - déguster sur toasts en ajoutant un trait de citron
  
Boisson au sureau
2 litres d’eau, une dizaine de fleurs de sureau (uniquement les ombelles, sans les tiges), sans insecte – éviter de laver si possible, éventuellement rincer rapidement – ajouter 100 g de sucre – laisser infuser 2 heures – ajouter le jus d’un demi citron – filtrer – mettre en bouteille - se consomme frais
  
Boisson au lierre terrestre
Une vingtaine de brins de lierre terrestre pour 2 litres d’eau – 120 g de sucre – porter l’eau à ébullition – infuser une nuit environ - se consomme frais

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