A noter !

Départ des promenades du coin de la rue de Ganay et du boulevard du Maréchal Lyautey à Milly le mercredi à 14 heures toute l'année et le lundi à 14 heures également, mais uniquement de mars à octobre (hors période de chasse).
En raison des contingences sanitaires actuelles, les promenades sont sur inscription uniquement.

Pour nous contacter :
promenonsnousdans@gmail.com
Catherine Legendre : 06 11 20 15 05
Arlette Weber : 06 85 15 46 82

Si vous aussi avez des photos de la forêt de Fontainebleau (paysages, flore, faune) particulièrement jolies, drôles ou insolites que vous aimeriez partager, envoyez-les nous et nous les publierons pour que chacun-e puisse les admirer en cliquant ici

Au cours de nos promenades, nous avons essayé d'identifier la flore particulièrement riche que nous avons pu rencontrer. Retrouvez-la ici.

Et pour en savoir un peu plus sur ce qui se passe dans la forêt domaniale...

Autour de la Gorge aux Châts





Le soleil consent enfin à se montrer ... et il fait très (trop) chaud ! Le chemin de la Gorge aux Châts nous offre une promenade ombragée.
Le millepertuis perforé, dont on peut voir les "perforations" des feuilles à contre-jour 
(en réalité, des "sacs" d'huiles essentielles) commence à fleurir.






Les campanules raiponces font plus de 1,50 m de haut !
                                           
Le pyrochre écarlate ou cardinal est un coléoptère qui se nourrit
de pollen ou de nectar mais dont les larves sont carnivores.

                       



                      



Le mouron rouge ou mouron des champs est aussi surnommé "baromètre des pauvres" : s'il referme ses fleurs, on peut attendre de la pluie dans la journée.
Riche en saponine, il est légèrement toxique pour l'humain et mortel pour les lapins et certains rongeurs.
Trop petit pour tabler sur les pollinisateurs, il est hermaphrodite et autogame (capable de s'autoféconder).


                                   
Petite centaurée commune





La sanguisorbe ou petite pimprenelle
est en fin de floraison, tout ébouriffée !




Magnifique chevelure pour ce bédégar ou galle du rosier, qui est le résultat de la ponte du cynips. Sous l'action du venin et du développement des larves, les cellules végétales forment une nouvelle structure qui va les abriter.
                                          
Véroniques en épis






Odorant, le gaillet jaune
ou gaillet vrai






Miam ! C'est la saison des fraises des bois !





Pas facile d'avoir une photo nette de ce caloptéryx vierge, demoiselle (odonate zygoptère) et non libellule (posée, la libellule étale ses 4 ailes -et il y a 4 " l " dans libellule- alors que la demoiselle les replie et on ne voit plus que 2 " l " comme son nom l'indique)
Derrière les arbres, on aperçoit le Mont Blanc !

                                            

La Roche Feuilletée






Nous partons à pied par le chemin de Coquibus bordé de fleurs, comme les millepertuis perforés qui commencent à s'ouvrir.
                        




Les "perforations" des feuilles du millepertuis sont en fait de petits "sacs" d'huiles essentielles.






Sur les campanules raiponces,
de nombreux insectes,
comme ce drap mortuaire




L'odeur que le vent nous apporte est bientôt confirmée : les orchis-boucs sont en fleurs et ont déroulé leur interminable labelle : 








L'orobanche est une plante parasite qui vit sur les
racines d'une plante-hôte, ici l'orobanche de la piloselle.






Les salsifis des prés sont déjà en graines.
Les campanules raiponces et les salsifis se mélangent joliment,
d'autant que leur taille impressionnante ne permet pas de les ignorer !







La taille des orchis-boucs est, elle aussi, remarquable.

Achillée millefeuille
                                             















Les bruyères fleurissent à leur tour.



                                             
La capillaire des murailles, ou asplenium trichomanes, décore les rochers, telle un bijou.


Aster lancéolé





Sur le cerfeuil des bois, beaucoup d'insectes,
à l'image de ces cardinaux ...






... ou de ces superbes punaises Arlequin





Le nom du cynoglosse officinal ou langue de chien (du grec  kunos -chien- et glossos -langue-) vient de l'aspect de ses feuilles. 
Autrefois employé contre la toux, des analyses chimiques plus récentes ont montré la présence d'un cocktail d'alcaloïdes potentiellement mortel qui ont conduit à son abandon médicinal et qui explique que les herbivores n'y touchent pas.
En teinture végétale, le cynoglosse donne des couleurs grises.






Petit détour "obligé" par le Trône !







C'est l'heure du goûter, ça tombe bien, il y a plein de fraises des bois !








Jarosse ou vesce cracca