Jolie couleur bleu turquoise pour ce bois colonisé par un champignon : le pézize, autrefois utilisé en marquèterie parce que les autres colorants résistaient moins bien.
La végétation a commencé à revenir sur la platière, qui parait moins triste avec le vert des mousses et des diverses graminées et le bleu profond du ciel.
Fougère aquatique (hé oui, ça existe !), l'azolle fausse-filicule ou azolle fausse-fougère est d'origine sud-américaine. Vivant dans les eaux stagnantes, elle a la capacité de bien fixer l'azote, ce qui lui vaut d'être utilisée comme engrais biologique ... dans les rizières.
La petite renouée ressemble en plus petit à sa cousine, la renouée persicaire.
Encore une trouvaille : la cotonnière des champs que nous n'avions observée qu'une fois sur le PR08.
Et, survolant à toute vitesse les nombreuses petites mares éphémères, beaucoup de libellules.
J'ai juste le temps de photographier ce sympétrum sanguin qui me regarde de travers avant de repartir toujours aussi vite.
La dureté de ses graines est à l'origine de son nom latin : lithospermum officinale. Mais le grémil officinal a bien d'autres noms, parmi lesquels : herbe-aux-perles, herbe-aux-yeux, blé d'amour ou millet de soleil.
Leur décoction est utilisée comme contraceptif. Les feuilles, riches en tanins, peuvent être employées en infusion contre les calculs rénaux.
La partie extérieure des racines comporte un colorant rouge réputé pour être dangereux, l'alkannine, utilisé autrefois comme colorant alimentaire (ben pourquoi pas, si c'est juste dangereux !).
Lumineuses mais un peu incongrues en forêt, les baies d'un cotoneaster dielsianus, tandis qu'on remarque à peine les épilobes de Durieu désormais fanées.