La Feuillardière

Retour à La Feuillardière pour faire, avec les Promeneuses d'aujourd'hui, la même promenade que mercredi dernier ... mais pas les mêmes photos !

Délicatesse du syrphe sur l'épervière ...

                    

Derrière cette fleur de vipérine, minuscule, une chenille

L'autre nom de la carline commune, mérité, est "chardon doré"

Plus coloré, l’œillet des Chartreux

Quelques paréidolies ... 

                                  

                                         Erodium

                                     

                         

Le nom de "bousier" ne peut convenir à ce magnifique bleu très aristocratique ! Voici donc un géotrupe stercorarius ...

De La Charme aux Châts

Covoiturage jusqu'au parking de La Feuillardière et départ par le chemin de La Borne à l'Enfant

Le séneçon jacobée égaie de ses fleurs en soleil un paysage qui manque de couleurs mais il contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont hépatotoxiques. Les chevaux le consomment volontiers et l'ingestion répétée va intoxiquer l'organisme petit à petit, jusqu'à la mort. Il n'y a pas de traitement.

Tout le contraire pour l'achillée millefeuille (qui tire son nom d'Achille, héros de la guerre de Troie, qui s'en servit pour guérir les blessures d'un roi) : comestible, médicinale (120 composés chimiques dont 82 huiles essentielles !), laissez-la envahir et remplacer votre gazon, elle résiste au piétinement, donne de la vigueur aux plantes alentour, repousse nombre de prédateurs et attire pollinisateurs et syrphes.

                                        

Petit crochet pour aller faire une pause en profitant du point de vue : il n'y a qu'à suivre la direction indiquée par ce marronnier ...

                       

Retour au chemin de la Charme, en face, nous prenons celui de la Maison Poteau mais obliquons très vite pour prendre, légèrement à droite, le chemin du Télégraphe qui nous ramène sur le chemin de la Gorge aux Châts.

                         

De toutes façons, on ne peut pas se perdre, il y a des panneaux partout !

Le syrphe, dont le déguisement de guêpe dissuade ses prédateurs, est une simple mouche, auxiliaire précieux au jardin : pollinisateur efficace, le syrphe est un grand massacreur de pucerons et les larves de certaines espèces sont aussi de redoutables nettoyeurs puisqu'elles se nourrissent de débris de végétaux en décomposition.

Par le Petit Coquibus

Départ à pied de Milly par le chemin de Sablonel, mais aujourd'hui nous prendrons des petits chemins afin de changer un peu

Le long du chemin de Sablonel, des fleurs :

           

des gerbes d'or,

                           

des linaires communes,

                                        

des mauves

et du gaillet qui embaume l'air.

                  

Et lorsqu'on lève la tête, le décor est tout aussi beau !

                   

En voilà une qui est assez facile à identifier, en la regardant de près ou on la touchant : elle est couverte de poils. C'est la piloselle.

                                          

L’œil averti d'une promeneuse discerne ce lézard pourtant bien fondu dans son environnement :

                                        

Celui-ci, plus visible, se cache très vite : la tentative de photo sera unique.

Paréidolie

                              

La très jolie couleur de ce morceau de bois provient du mycélium d'un petit champignon, le chlorosplénium bleu-vert (chlorosplenium aeruginascens) ou pézize verte, dont le pigment responsable de cette coloration, la sylindéine, résiste à la lumière. Il est utilisé en ébénisterie pour les travaux de marqueterie.