Les arbres de l'arboretum de Franchard

Sortie à l'arboretum de Franchard avec Richard Bourdoncle, naturaliste, qui va nous parler ... des arbres.

On commence avec une espèce exotique, l'eucalyptus, bien reconnaissable avec son tronc qui "pèle" et ses feuilles vert grisé, en fleurs !

Puis nous allons voir un hêtre, plus commun dans nos contrées, à la feuille "grasse" au toucher, gaufrée, au bord lisse, coriace, très longue à se décomposer.

Cet arbre imposant est un cèdre à encens ou calocèdre, à l'odeur en effet très particulière ...

... et qui est actuellement en pleine floraison, ici des fleurs mâles.

A première vue, on dirait du houx, mais à y regarder de plus près, ses branches tortueuses, ne dépassant pas un maximum de 2 mètres de haut, aux feuilles hérissées de piquants mais pas avec la forme caractéristique du houx (ci-dessous) : c'est un chêne kermès que l'on rencontre plus volontiers dans le sud de la France. 

Houx

Le mélèze a des aiguilles caduques toutes douces.          

Associé au mélèze, le bolet ... du mélèze ou bolet élégant, comestible médiocre en raison de sa chair molle et spongieuse.

Les magnifiques liquidambar (ou copalme) ont déjà perdu presque toutes leurs feuilles.

Presque ...

L'ONF a installé de superbes banc en chêne. Dommage qu'ils ne soient pas en acacia, qui résiste aux intempéries et aux ravageurs, celui-ci est déjà tout piqué.

Comment reconnaître une feuille d'alisier torminal (ci-dessus)

                            

                                  d'une feuille d'érable (ici un érable plane)

Il suffit de regarder les nervures : sur l'érable, elles partent toutes de la base en éventail, alors que sur la feuille d'alisier les nervures de chaque lobe s'étalent tout au long de la nervure principale.

Joli couleur pastel pour ce petit clitocybe anisé qui est considéré comme un comestible de bonne qualité, souvent utilisé comme condiment.

Ecorce très reconnaissable du séquoia, ici un séquoia à feuilles d'if, qui est l'arbre le plus haut du monde puisqu'il peut atteindre 120 mètres !!!

Ce joli champignon coloré est un cortinaire, le cortinaire pommadé ou cortinaire glutineux, ce qui veut tout dire, bien qu'il soit théoriquement comestible.

Nous ne pouvions pas visiter l'arboretum sans passer par le séquoia géant au pied duquel nous avons profité d'un autre banc en chêne pour une pause-thé gourmande ...

                        

Encore une jolie couleur pour ce mycène rose, mais ici prudence, il contient de la muscarine et son ingestion peut donc être très dangereuse. 

Bel arbre, au tronc pas du tout circulaire, mais bosselé tout du long, ce qui en fait son charme 😁

C'en est un, en effet, de charme, dont la feuille est très reconnaissable aussi avec son bord dentelé et ses nervures profondes.

Les feuilles du sorbier des oiseleurs sont dentelées tout du long.

La feuille du robinier faux-acacia est lisse.

Le pin sylvestre, très courant dans nos forêts, a un tronc orangé dans sa moitié supérieure (ci-dessus), contrairement au pin noir au tronc gris droit comme un i (ci-dessous)

On frotte les branches de l'épicéa, il s'en dégage une délicieuse odeur de mandarine !  

Fleurs mâles de l'épicéa

Les cèdres de l'Atlas ont un air ébouriffé et leur cime penche nettement.

Pour différencier un épicéa d'un sapin, il suffit de retourner la branche : le dessus et le dessous de celle de l'épicéa sont de la même couleur alors que le dessus des branches de sapin est foncé et le dessous plus clair.

Et nous avons trouvé 2 cèpes de Bordeaux !

On voit bien le pétiole plat de la feuille de tremble, c'est pour cela qu'elle bouge au moindre de souffle de vent, parfois imperceptible.