A noter !

Départ des promenades du coin de la rue de Ganay et du boulevard du Maréchal Lyautey à Milly le mercredi à 14 heures toute l'année et le lundi à 14 heures également, mais uniquement de mars à octobre (hors période de chasse).
En raison des contingences sanitaires actuelles, les promenades sont sur inscription uniquement.

Pour nous contacter :
promenonsnousdans@gmail.com
Catherine Legendre : 06 11 20 15 05
Arlette Weber : 06 85 15 46 82

Si vous aussi avez des photos de la forêt de Fontainebleau (paysages, flore, faune) particulièrement jolies, drôles ou insolites que vous aimeriez partager, envoyez-les nous et nous les publierons pour que chacun-e puisse les admirer en cliquant ici

Au cours de nos promenades, nous avons essayé d'identifier la flore particulièrement riche que nous avons pu rencontrer. Retrouvez-la ici.

Et pour en savoir un peu plus sur ce qui se passe dans la forêt domaniale...

Niche à Iulia et champignons









Covoiturage jusqu'au parking de la plaine de Chanfroy où nous espérons bien trouver des champignons. Pour le moment, nous ne trouvons que quelques bouquets de bruyère callune encore en fleurs.



En voilà un beau mais c'est un bolet rude, certes comestible, mais dont le goût médiocre et le pied fibreux et coriace le rendent sans intérêt culinaire.








La chair des hypholomes en touffe est amère et contient de la fascicularine, une toxine pouvant entrainer des troubles psychotoniques divers, avec hallucinations auditives accompagnées d'une très grave intoxication parfois suivie de mort. Vous l'aurez compris, on regardera seulement.












Et une coulemelle ! Toute jeune, en plus, mais on ne va quand même pas ramasser UNE coulemelle ?
Très jolie ombrelle que ce mycène qui n'est pas comestible, ne serait-ce que par sa faible consistance !








Encore une coulemelle ! 

Allez, on la ramasse, c'est trop tentant, au pire ce sera juste pour goûter !

Une petite montée un peu raide et nous voici à "La Niche à Iulia". Ce bivouac sous roche fut sans doute aménagé par les ouvriers lors de la création de l'aqueduc de la Vanne (achevé en 1875) puis amélioré par les carriers dans la première moitié du XXè siècle. Il leur servait vraisemblablement d'abri et de stockage.
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Mâchoire de géant ?








Le marasme des ramilles, comme le mycène, n'est pas comestible, surtout parce qu'il n'y a rien à manger ...






Miam ! On dirait des girolles ! 


Bon, à y regarder de près, des lamelles (et non des plis) s'arrêtent en haut du pied, la tête est plutôt plate avec un bord enroulé, le pied est très fin.

C'est un clitocybe orangé ou fausse girolle, dont la chair molle n'a pas beaucoup de saveur et qui peut provoquer des allergies, à éviter !








Encore un bolet rugueux, mais toujours pas de coulemelles !


Bon là, impossible de résister à l'appel des coulemelles, il y en a beaucoup !







... et de taille !







Près du sol, les feuilles de ce houx sont très piquantes, mais il a réussi à s'élever, celles du haut n'ont plus rien à craindre des cerfs, inutile de perdre son temps à fabriquer des pointes acérées !









L'armérie des sables fleurit de mai à juillet. La preuve.
L'hippocrépide en toupets, lui, fleurit d'avril à juin.



L'achillée millefeuille tire son nom d'Achille, héros mythique de la guerre de Troie, qui s'en servit pour guérir des blessures d'un roi (elle est hémostatique, anti-inflammatoire et cicatrisante). Elle contient 120 composés chimiques dont 82 huiles essentielles !
Très serviable, elle donne de la vigueur aux plantes alentour, son odeur âcre repousse nombre de prédateurs pendant que ses fleurs attirent les pollinisateurs. 
Sa décoction accélère la formation du compost. 
En plus, ses jeunes pousses, ses fleurs et ses feuilles sont comestibles (comme condiment dans les salades, les soupes ou les omelettes, ou pour aromatiser la bière).  
Jadis, on mettait un sachet de graines d'achillée dans les tonneaux de vin pour aider à sa bonne conservation.





Nous terminons notre promenade avec cette colonie de lépiotes crêtées. 

Ce champignon se développe souvent en petits groupes de quelques individus. 

D'aspect fragile et délicat, il est toxique comme la plupart des lépiotes et sera donc à laisser sur place.