Covoiturage jusqu'au parking du Rocher Cailleau, le but affiché aujourd'hui est d'aller voir si les nénuphars de la mare située après le chemin du Cerf sont en fleurs.
Depuis le parking, il suffit de suivre le chemin fléché :
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| Mélampyre des bois |
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| Asters lancéolés |
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| Véroniques en épis |
Station du Néolithique, nous tournons à gauche, ça monte !
Les cerises de Sainte-Lucie sont mûres mais si elles sont comestibles, leur goût ne laisse pas un souvenir impérissable ...
Sur les scabieuses, quelques insectes, ici un drap mortuaire et une cantharide
Le poivre d'eau est bien présent. En cas de doute (il peut se confondre avec la renouée persicaire), il suffit de mordre dans une feuille : c'est bien du poivre !!! On peut utiliser ses feuilles pour relever un plat.
Et nous voici à la mare. Les nénuphars sont moins avancés qu'à la Mare à Piat, mais néanmoins bien visibles.
Il s'agit d'une plante carnivore qui se nourrit de petites araignées d'eau et de minuscules insectes. Elle les attrape grâce à un petit "sac" appelé utricule, qui possède des petits poils collants flottants. Elle n'a pas de racines mais des petits rameaux qui s'enfoncent dans la vase. Elle fait office de régulateur de populations d'insectes mais est en voie de disparition en raison d'une part de la pollution de l'eau et de l'assèchement des zones humides et d'autre part à cause d'une méconnaissance qui fait qu'on l'arrache.
