De la Gorge aux Châts

Nous nous garons route des Grandes Vallées pour un départ par le chemin de la Gorge aux Châts dans une belle lumière matinale.

                              

Doux mélange de leucobryum glauque et de polytric ...

                                     

                                  

Sur l'amélanchier, des fruits noirs (amélanches) délicieux !

                         

Ici et là, de jolis bouquets de petites centaurées communes  ...

                        

... et les clochettes des campanules raiponces

Couleur rouge pas très appétissante et c'est tant mieux, les bolets rouge et jaune, cousins du bolet satan, sont tout aussi dangereux !

Fin de promenade chargée de papillons divers et variés, ce qui change un peu, nous n'en avons quasiment pas vu lors des promenades précédentes. 

On commence avec des silènes ...

... puis quelques petites sylvaines

Voici un paon du jour et ses ocelles (les "yeux" sur ses ailes) qui rappellent l'ornementation des plumes du paon (d'où son nom). C'est un papillon qui peut vivre plus d'un an et dont les chenilles (noires tachetées de blanc) se nourrissent d'orties.

Le bleu éclatant de cet azuré des nerpruns n'est visible qu'en vol, puisqu'il replie ses ailes quand il se pose.

De La Boulignière à la rue de La Plaine

 

Départ de La Boulignière sous un chaud soleil

                    

Au bord du chemin, des aigremoines dont il se dégage une odeur de résine due aux huiles essentielles contenues dans de petites poches sur les feuilles et la tige. C'est donc de l'aigremoine odorante. Contrairement à sa cousine, l'aigremoine eupatoire, celle-ci n'est pas une plante médicinale. Elle était autrefois utilisée pour teindre des tissus en jaune ocre à partir de sa décoction.

Cachées sous les feuilles, de délicieuses fraises des bois

On voit nettement les "sacs" d'huiles essentielles sous les feuilles qui donnent son nom au millepertuis perforé.

Epilobe scillée

Le poivre d'eau peut être récolté, haché dans une salade ou séché pour en profiter cet hiver. Attention : c'est très poivré !

Les genévriers du Chemin des 100 Marches sont bien verts et couverts de baies.

                             

Sur le séneçon jacobée, de magnifiques chenilles rayées de jaune et noir : elles donneront un petit papillon noir et rouge (!!!) appelé Goutte de Sang ou Carmin ou encore Ecaille jacobée

Agrion (demoiselle)

Aster lancéolé ou érigéron

Sédum élevé

                                   

  

Clématite vigne-blanche

La morelle douce-amère se nomme également Vigne de Judée. Les baies vertes de cette plante grimpante peuvent causer de graves intoxications pouvant aller jusqu'à la mort.

Délicates fleurs de la coronille changeante ou coronille variée

On ne peut résister à caresser le doux coussin de polytric qui a bien profité des pluies de ces derniers jours !

                       

                                 

                               

Les feuilles de la campanule raiponce se consomment en salade et les racines crues, râpées ou cuites à l'eau. Le goût ressemble à de la carotte assaisonnée de noix.

A noter : aucune campanule n'est toxique

Le nom de l'achillée millefeuille vient d'Achille qui l'aurait utilisée pour soigner les blessures de ses soldats pendant la guerre de Troie (elle est cicatrisante et anti-inflammatoire), le terme millefeuille est associé à l'apparence de ses feuilles finement divisées qui donnent l'impression qu'il y en a mille alors qu'il n'y en a qu'une. Son autre nom "herbe à dindes" fait allusion à l'emploi de la plante dans l'alimentation de la volaille. 

Outre ses qualités ornementales, l'achillée aide à éloigner certains insectes nuisibles au jardin et augmente la résistance aux maladies des plantes qu'elle côtoie.